Le chou et les légumes à feuilles sont bons pour les os

Pin
Send
Share
Send

Une nouvelle étude réalisée par des ingénieurs de recherche du Rensselaer Polytechnic Institute (États-Unis) a pour la première fois étudié une fracture au niveau de la nanostructure osseuse et mis en évidence le rôle important que joue, dans la santé de nos os, une protéine mal étudiée, l'ostéocalcine. Grâce aux résultats obtenus, de nouvelles stratégies thérapeutiques peuvent être développées pour lutter contre l'ostéoporose et réduire le risque de fractures osseuses.

Récemment, des scientifiques ont associé des troubles de la production d'ostéocalcine au diabète de type 2 et aux problèmes de santé de la reproduction. Une nouvelle étude a d'abord expliqué le rôle de l'ostéocalcine dans la formation osseuse.

Les chercheurs ont décrit en détail comment une fracture osseuse est précédée par l'apparition de trous extrêmement minuscules dans sa structure, dont le diamètre ne représente qu'environ 500 atomes. Dès qu'une personne glisse, trébuche ou tombe, la force agissant sur l'os déforme physiquement les protéines interconnectées, l'ostéopontine et l'ostéocalcine, et conduit à la formation de trous de taille nanométrique.

Ces trous agissent comme un mécanisme naturel qui protège l'os contre d'autres dommages. Mais si la force de l'impact est trop importante, ou si la structure osseuse est dépourvue d'ostéopontine ou d'ostéocalcine, ou des deux protéines, l'os se fissure ou se brise.

Actuellement, le traitement de l'ostéoporose implique l'utilisation de calcium. Les auteurs de la nouvelle étude jouent également un rôle important dans la vitamine K. Pour pénétrer dans les os, l'ostéocalcine doit être sous forme carboxylée, facilitée par la vitamine K.

Les légumes verts à feuilles, tels que les épinards, le brocoli, la laitue, la courgette et le chou blanc constituent la meilleure source de vitamine K.

Pin
Send
Share
Send