Le vaccin antirotavirus protège les enfants du diabète de type 1

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Les scientifiques ont enregistré une légère diminution de l'incidence du diabète de type 1 en Australie depuis l'introduction du vaccin antirotavirus. C'est ce que rapportent les épidémiologistes du pays dans la revue scientifique JAMA. L'administration préventive d'un nouveau vaccin contribuera à réduire de 15% le risque de diabète, selon les scientifiques.

Quelle est la fréquence du diabète de type 1?

Le diabète de type 1 est une maladie dans laquelle le système immunitaire attaque ses propres cellules pancréatiques. Les infections virales sont l’une des causes possibles de la maladie du sucre. On pense que le système immunitaire produit des anticorps contre des composants viraux similaires aux cellules du corps.

En Russie, environ 350 000 personnes souffrent de diabète de type 1, dont 30 000 ont moins de 19 ans.

Chaque année, environ 2 enfants sur 10 000 développent un diabète.

La maladie débute dans l'enfance, l'adolescence ou le début de l'âge adulte. Le diabète de type 1 est également appelé diabète juvénile.

Non traité, le diabète de type 1 cause rapidement des problèmes. Une forte augmentation de la glycémie entraîne des symptômes typiques - soif, mictions fréquentes et fatigue extrême. Ces symptômes disparaissent rapidement avec l'introduction de l'insuline. Le coma diabétique est extrêmement rare aujourd'hui.

Il n'y a pas de méthodes causatives pour le traitement ou la prévention du diabète de type 1.

Les outils expérimentaux font l'objet de recherches cliniques. L'un de ces médicaments est un nouveau vaccin antirotavirus.

Un vaccin protège-t-il les enfants du diabète?

La vaccination antirotavirus contribue à réduire l'incidence du diabète de type 1 chez les enfants. Des études antérieures n'ont pas permis de confirmer cette hypothèse pour la Finlande. Ce pays compte le plus grand nombre de patients atteints de diabète de type 1 au monde.

Kirsten Perret du Research Institute de Melbourne a analysé les données australiennes sur la santé des enfants. Le taux de vaccination dans ce pays est de 84%. L'analyse est basée sur 16 159 nouveaux cas de diabète de type 1 entre 2000 et 2015.

Les scientifiques sont parvenus à la conclusion qu'après 2007, le nombre de nouveaux cas de diabète de type 1 avait en fait diminué. Sur la période de 4 ans, l'indicateur a diminué de 14%. Les résultats confirment l'hypothèse selon laquelle une infection à rotavirus pourrait provoquer une maladie auto-immune.

Étant donné que très peu d'enfants sont malades en bas âge, l'effet sur le nombre total de maladies associées au diabète de type 1 devrait rester faible.

Il est également possible que l'effet disparaisse dans quelques années.

Le nouveau vaccin antirotavirus peut être administré même aux nouveau-nés

Un nouveau vaccin antirotavirus peut être administré quelques jours après la naissance.

L'Organisation mondiale de la santé estime qu'en 2013, 215 000 enfants dans le monde sont morts de diarrhée à rotavirus.

La plupart des décès peuvent être évités avec la vaccination. Cependant, environ 90 millions d'enfants n'ont pas accès aux vaccins actuels.

La première dose du nouveau vaccin RV3-BB peut être administrée dans les premiers jours suivant la naissance.

Le nouveau vaccin RV3-BB est vivant. Il provient d'une souche découverte en Australie à la fin des années 1970 dans des échantillons de selles chez des enfants.

Ces dernières années, l'innocuité de RV3-BB chez le nouveau-né et le nourrisson a été prouvée par des études cliniques. L’Indonésie est l’un des pays qui n’offre pas actuellement de vaccin antirotavirus.

Les scientifiques d'un institut de recherche à Melbourne ont signalé l'efficacité du vaccin dans 75% des cas. Dans le groupe des nourrissons, cet indicateur était de 51% (de 7 à 76%). Dans une analyse plus rigoureuse, des résultats similaires ont été trouvés.

Les enfants qui ont reçu la première dose immédiatement après la naissance étaient mieux protégés contre les maladies à rotavirus et le diabète de type 1. L'invagination (obstruction intestinale), qui a conduit à l'abolition du premier vaccin, n'a pas eu lieu. La seule invagination intestinale s'est produite 114 jours après l'administration de la troisième dose du vaccin dans le groupe des nourrissons.


Une fois approuvé par l'Organisation mondiale de la santé, le vaccin sera fabriqué et proposé à un prix inférieur par la société. De nouvelles études visent à identifier les principaux mécanismes d'action du vaccin qui aideront à lutter contre le diabète.

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