Les personnes avec des gènes rares n'ont pas besoin de déodorants

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Une nouvelle étude montre que chez les personnes ayant une certaine version du gène, les aisselles ne sentent pas. Certes, ils utilisent toujours un déodorant.

Après avoir examiné 6495 femmes, les chercheurs ont découvert qu'environ deux pour cent (117 sur 6495) des femmes portaient une version rare du gène ABCC11, ce qui signifie qu’elles ne devaient pas se sentir mal à l’aise en raison des odeurs désagréables des aisselles.

Plus d'un cinquième (26 sur 117) de ces chanceux, conscients ou inconsciemment que leurs aisselles ne sentent pas, n'utilisent pas de déodorant. Cependant, 78% l'utilisent toujours, et tous les jours ou presque. Les scientifiques pensent que ces personnes suivent simplement les normes socioculturelles. La situation en Asie du Nord-Est, par exemple, est complètement différente. La plupart des gens là-bas n'ont pas besoin d'utiliser un déodorant, et ce n'est pas le cas.

Le Dr Santiago Rodriguez, premier auteur de l’article, a déclaré: "Ces résultats offrent une occasion indéniable d’utiliser la génétique dans le choix de produits d’hygiène personnelle. Un simple test génétique permettra d’accroître la confiance en soi des personnes et d’éviter les achats inutiles, ainsi que l’exposition aux produits chimiques."

Les auteurs disent que chez les porteurs de cette variante génétique rare, le cérumen n’est pas collant mais plus sec, et que les tests de cérumen peuvent indiquer si une personne est l'heureux propriétaire du gène actif ABCC11.

Les scientifiques ont envisagé la possibilité d'utiliser un déodorant en fonction du génotype ABCC11, ainsi que d'autres facteurs tels que l'âge, l'environnement et l'hygiène générale du ménage. Au niveau individuel, l'influence du génotype ABCC11 était beaucoup plus forte que l'influence d'autres facteurs.

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